MG MGB (1962-1980)
Publié par Philippe Baron le 20 mars 2012.
Présentée en septembre 1962 au Salon d'Earls Court, la MGB assure la succession de la MGA. L’objectif de MG est de conserver la clientèle traditionnelle du roadster mais aussi de viser une nouvelle cible d'amateurs exigeant un confort moins spartiate et plus de sécurité. Tel est l'élément déterminant du cahier des charges, beaucoup plus que le niveau des performances.
Si elle s'inscrit dans la lignée des roadsters qui ont fait la réputation de MG, la nouvelle voiture marque ainsi une importante évolution par rapport à la MGA. Nettement moins typée, elle s'éloigne par sa philosophie du traditionnel roadster anglais au tempérament sauvage dans le but de plaire à un très large public. En particulier aux acheteurs américains, le marché d'outre-Atlantique constituant le débouché prioritaire des voitures de sport britanniques.
La MGB apparaît ainsi sous les traits d'un cabriolet confortable au caractère civilisé. Sous le capot, le bloc Austin série B déjà monté sur les MGA est réalésé de 1600 à 1800 cm3 et délivre une puissance de 95 ch. Les principales innovations de la MGB sont: une coque porteuse (le principal concurrent Triumph restait fidèle au châssis poutre), des poignées de portes extérieures et des vitres latérales descendantes (la MGA et les premières Midget et Austin Healey Sprite en étaient dépourvues).
Grâce à cette nouvelle personnalité et à un prix de vente très attractif, elle séduira près de 400 000 amateurs de par le monde jusqu'à son retrait en 1980. Son abandon par Leyland, qui la sacrifiera à la Triumph TR7, provoquera une grande émotion en Grande-Bretagne. Produite pendant 18 ans, la MGB apparaît comme le cabriolet de collection le plus diffusé de l’histoire.
Production (22 mai 1962 – 22 octobre 1980) : Toutes séries confondues, y compris les MGB Coupé : 512 243 exemplaires.