Ford Galaxie (1959-1974)
Publié par Philippe Baron le 18 mars 2016.
A la fin des années 1950, dans une Amérique qui se passionne pour la conquête de l’espace, Ford choisit de baptiser son haut de gamme Galaxie. Ainsi débute une épopée de quinze ans pour ces larges et confortables automobiles à la finition poussée dont la première représentante, la Galaxie Skyliner, remporta en 1959 la médaille d’or de l’Exposition universelle de Bruxelles pour son design exceptionnel.
La Ford Galaxie Skyliner est en fait la version 1959 de la fameuse Fairlane Skyliner dotée d’un toit électrique escamotable qui fut présentée en 1957. Pour sa dernière année de commercialisation, ce modèle exclusif n’est produit qu’à 12 915 exemplaires, tandis que la Galaxie Sunliner revendique 44 483 exemplaires et la Galaxie Club Victoria Hardtop Coupe 121 869 exemplaires. L’offre motorisation débute avec un 6-cylindres de 3.7 l, puis des V8 de 4.5 l, 4.8 l, 5.1 l et 5.4 l.
En 1960, sont dévoilées les nouvelles full-sizes de Ford avec des lignes épurées et rectilignes. La Galaxie Starliner se distingue avec son pavillon et sa lunette qui semble ne faire qu’un contrairement au reste de la gamme à toit plat et montants arrière inclinés. Les productions des Galaxie sont 37 753 exemplaires pour la Town Victoria, 44 762 pour la Special Sunliner, 68 641 pour la Special Starliner et 98 001 pour la Town Sedan.
En 1961, à nouveau changement de carrosserie et arrivée du V8 6.4 l. La Galaxie Town Sedan réalise la plus grosse production avec ses 141 823 exemplaires, devant la Club Victoria 75 437 exemplaires, la décapotable Sunliner 44 614 exemplaires, la Town Victoria 30 342 exemplaires, la Starliner 29 669 exemplaires, la Club Sedan 27 760 exemplaires, la Country Squire 6 places 16 961 exemplaires et la 9 places à 14 657 exemplaires.
En 1962, la gamme Galaxie est scindée en deux avec les simples Galaxie Sedan (170 524 exemplaires) et les Galaxie 500 (Town Sedan : 174 195 ex – Club Sedan : 27 824 ex – Town Victoria : 30 778 ex – Club Victoria : 87 562 ex – Sunliner : 42 646 ex). La gamme est complétée par les plus musclées 500 XL pouvant recevoir sous leur capot le bloc standard de 4.8 l mais aussi un V8 de 7 l. La version Club Victoria est produite cette année-là à 28 412 exemplaires et 13 183 exemplaires pour la Sunliner.
Production 1963 : Galaxie Sedan : 112 754 ex. Galaxie 500 : Town Sedan : 205 722 ex – Club Sedan : 21 137 ex – Town Victoria : 26 558 ex – Club Victoria : 49 733 ex – Fastback 100 500 ex – Sunliner : 36 876 ex. Galaxie 500 XL : Town Victoria : 12 596 ex – Club Victoria : 29 713 ex – Fastback : 33 870 ex – Sunliner : 18 551 ex.
Production 1964 : La gamme est maintenant divisée en 500 et 500 XL. Galaxie 500 : Town Sedan : 196 805 ex – Club Sedan : 13 041 ex – Town Victoria : 49 242 ex – Club Victoria : 206 996 ex – Sunliner : 37 311 ex. Galaxie 500 XL : Town Victoria : 14 661 ex – Club Victoria : 58 306 ex – Convertible : 15 169 ex.
Pour 1965, sous la direction du styliste Joe Oros, les lignes sont plus étirées. L’offre motorisation démarre avec le 6-cylindres en ligne de 3 936 cm3 et pour les amateurs de conduite plus nerveuse trois V8 d’une cylindrée de 4 740 cm3 de 300 à 330 ch, et des versions optimisées de 7 003 cm3 de 410 ou 425 ch. Cette puissance est transmise aux roues arrière via une transmission automatique à 3 rapports baptisée Cruise-O-Matic. Production : Galaxie 500 : 420 379 exemplaires – Galaxie 500 XL : 37 990 exemplaires et le nouveau haut de gamme LTD : 105 729 exemplaires.
En 1966, le V8 de la Galaxie 500 7 litres est aussi proposé dans une version donnant 345 ch à 4 600 tr/mn, sans parler des options pouvant porter la puissance à 616 ou 657 ch réservées pour des machines de compétition. Production : Galaxie 500 : 452 758 ex – Galaxie 500 XL : 32 075 exemplaires – Galaxie 500 7-Litre : 11 073 exemplaires et Galaxie 500 LTD : 101 096 exemplaires.
En 1967, la gamme Galaxie se sépare de la LTD qui devient un modèle à part entière. Production : Galaxie 500 : 403 606 exemplaires et Galaxie 500 XL : 23 335 exemplaires.
En 1968, les nouvelles et sévères lois fédérales concernant les émissions de gaz toxiques dans l’atmosphère viennent contrarier la course à la puissance des mécaniques américaines. Ainsi la gamme 500 débute avec un 6-cylindres en ligne de 3.9 litres développant 150 ch et pour la 500 XL un V8 de 4 953 cm3 de 210 ch. Bien sûr, un choix copieux de mécaniques permet des V8 plus performants allant jusqu’au Super Cobra Jet 428 délivrant 360 ch à 5 400 tr/mn. Production 1968 : Galaxie 500 : 339 262 exemplaires et Galaxie 500 XL : 56 114 exemplaires.
Production 1969 : Galaxie 500 : 359 238 exemplaires et Galaxie 500 XL : 69 959 exemplaires.
1970 voit la disparition de la Galaxie 500 XL dont les ventes ne répondent plus aux attentes. La gamme des Galaxie 500 se réduit pour disparaître fin 1974. Production 1970 : 318 339 ex – 1971 : 322 351 ex – 1972 : 269 199 ex – 1973 : 233 554 ex et 1974 : 117 801 ex.